Nous avons demandé à deux créatrices danoises prometteuses, Louise Cehofski et Nadia Wire, de présenter leurs talents artistiques en réinterprétant l’une des pièces emblématiques d’Esprit: le sweat-shirt en grosse maille orné de notre logo. Nous célébrons ainsi l’artisanat et son influence sur les objets culturels, en l’occurrence notre logo emblématique. En présentant ces œuvres artistiques, nous souhaitons mettre en valeur à la fois l’influence de l’artisanat danois et le profil de deux talents nordiques exceptionnels.

LOUISE CEHOFSKI

Louise Cehofski est mannequin et étudiante en création de bijoux à l’école danoise Copenhagen School of Design and Technology (KEA). Ses pièces se distinguent par des formes morphiques, souvent inspirées de la nature et de figures organiques. Elle utilise différentes pierres et gemmes de diverses couleurs, ainsi que des formes cellulaires qui semblent s’adapter au corps de la personne qui les porte.

Dans le cadre de sa collaboration avec Esprit, Louise a décidé de créer des colliers composés d’éléments imposants associés à une expression filiforme. Ainsi, des attaches ont été façonnées selon la technique de cire japonaise Mitsuro Hikime, connue pour son esthétique fluide et organique.

NADIA WIRE

Nadia Wire est une créatrice danoise et la fondatrice de la marque du même nom, dont la réputation se fonde sur des pièces en maille accrocheuses, aux coupes fantaisie et fabriquées de manière responsable. Nadia a obtenu son diplôme en 2017 à l’école d’art londonienne Central Saint Martins, où elle s'est spécialisée dans le design textile, avec comme thème central les articles en maille.

Dans le cadre de sa collaboration avec Esprit, l’artiste s’est inspirée du langage visuel archivistique de Tamotsu Yagi et Ettore Sottsass pour ses œuvres. Afin de respecter les fibres naturelles de la pièce d’origine, elle a évité toute découpe du tissu, ainsi que tout ajout de matière synthétique. Au lieu de cela, elle a désassemblé la maille au niveau des coutures afin de refaçonner entièrement le motif. Elle a ensuite travaillé sur l’étoffe avec soin, en utilisant des motifs inspirés du travail de Tamotsu Yagi. Son œuvre illustre la possibilité d’exercer l’art du tricot aussi bien à la main qu’à la machine.